Format digitalisé, volume horaire élargi, contenus repensés avec un focus sur le projet professionnel… Dans sa nouvelle version du Certificat de qualification professionnelle d’animateur de loisir sportif (CQP ALS), la FFEPGV s’active pour former au mieux les futurs animateurs… Et les fidéliser par l’emploi au sein du réseau EPGV une foisle sésame en poche.
QUOI DE NEUF DANS CETTE QUOI DE NEUF DANS CETTE NOUVELLE VERSION ?
Pour donner envie d’animer dans un des 5 000 clubs affiliés à l’EPGV, la formation accompagne individuellement chaque stagiaire dans la mise en oeuvre de son projet professionnel. Parmi les innovations à travers lesquelles l’EPGV imprime sa singularité :
Un CQP digitalisé
Avec un format mêlant des sessions de formation en présentiel et du e-learning (enseignement à distance et classes virtuelles), les futurs animateurs organisent leur temps d’apprentissage au gré de leur emploi du temps et de leurs contraintes professionnelles en souplesse. Cours interactifs, animations, quizz…L’apprenant avance à son rythme et sans lassitude. L’offre de contenus variées est disponible sur la plateforme d’apprentissage Sporteef pour l’ensemble des 16 organismes deformation régionaux affiliés à l’EPGV. « Nous sommes la seule fédération délégataire du CQP à proposer ce format mixte »,souligne Sébastien Desbenoit, CadreTechnique National (CTN) à la FFEPGV.
Des blocs de compétence étoffés
Sur les 3 blocs de compétence, le premier est consacré à la préparation et l’animation d’un cycle de séances. Dans le second bloc, les stagiaires explorent les ficelles du bon communicant. « On apprendà organiser, informer et communiquer autour de ses activités. Par exemple, si on souhaite promouvoir l’offre de pratique d’une structure associative, on apprend à s’adresser à son club via les médias digitaux », développe Sébastien Desbenoit.
Un tutorat le long de la formation
Autre nouveauté, le module 3 valorise davantage le projet professionnel. « Onaccompagne les stagiaires à construireet consolider leur projet en fonction de leur singularité, de leurs envies ». Point fort de ce CQP, le stagiaire est guidé par un tuteur en contact direct avec l’équipe pédagogique. « Les tuteurs constituent une clé de voûte de notre dispositif de formation qui garantit un accompagnement personnalisé et de proximité du stagiaire ». Dans la quête de leur structure d’alternance par exemple,les animateurs pourront se faire aiguiller par les conseillers de développement des Codep. « L ’idée est de fidéliser les animateurs. Si on leur donne satisfaction lors de leur stage et de leur expérience de formation, on augmente nos chances de les faire travailler dans notre réseau »,affirme le CTN.
Un accompagnement vers l’emploi
Une fois diplômé, l’animateur bénéficie d’une aide dans sa recherche d’emploi. Là aussi, les conseillers de développement sont les interlocuteurs privilégiés qui mettent en relation avec les clubs de leur département. Ils peuvent aussi les épauler dans la création d’un club GV. Autre option pour les fraîchement diplômés : se perfectionner. « Le CQP ne rend pas expert. Si on veut évoluer professionnellement et renforcer ses compétences, la fédération propose un continuum de formations complémentaires vers d’autres disciplines (pilates, yoga, bungy pump…) ou vers des publics spécifiques », précise Sébastien Desbenoit. Les perspectives professionnelles à l’EPGV dépassent le cadre de l’animation sportive : « Quand on se forme chez nous, on peut aussi évoluer en devenant tuteur, évaluateur et formateur », conclut le Cadre Technique National.
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Article rédigé par Emilyie Cailleau pour le magazine Coté Club #58
