Automne : poursuivre à l'extérieur

Les températures diminuent et la motivation des licenciés tend à se faufiler sous un plaid accompagnée d’une boisson chaude. Pourtant, la pratique du sport en extérieur a de nombreux bienfaits sur la santé et même par temps froid ! Encore faut-il être bien préparé et équipé.

Continuer à bouger l’hiver et même par températures fraîches procure de nombreux bienfaits sur le corps et le mental : on renforce son système cardiovasculaire, on améliore son sommeil, on booste ses défenses immunitaires, on éloigne l’anxiété et la déprime. Il existe de nombreux arguments pour les convaincre de sortir. Ensuite, à vous de jouer pour leur faire passer un bon moment.

Le bon équipement 

Lorsqu’il fait froid, l’énergie est surtout consacrée à réchauffer le corps. « Des adaptations physiologiques sont nécessaires à l’organisme pour réguler sa température interne, avec une sollicitation cardiovasculaire, respiratoire et musculaire plus importante », explique le Dr Hupin, médecin fédéral à la FFEPGV. On se couvre bien et on protège en particulier les extrémités du corps où les pertes de chaleur sont les plus importantes. Gants, chaussettes, bonnet, on opte pour des matières techniques isolantes et respirantes afin de rester au sec pendant l’effort et éviter le refroidissement dû à l’humidité.

Attention aux conditions météos

Si un grand nombre d’activités proposées en salle peut se décliner en extérieur au printemps et en été, on déconseille de pratiquer les séances GV classiques (Energy, danse et zen) aux périodes les plus fraîches (hormis le Cross-Training). La FFEPGV a donc créé un format plus spécifique à l’extérieur et adapté aux saisons froides : « la séance plein air », qui mêle technique de marche et renforcement musculaire. Bien que les cours de marche active, marche nordique, course à pied ou bungy-pump requièrent des formations spécifiques, les séances plein air permettent d’en offrir un avant-goût à ses pratiquants.

 

S'échauffer plus longtemps

Pour bien commencer sa séance, il faut accorder plus de temps à l’échauffement. Quinze minutes peuvent être nécessaires en fonction de la température extérieure. Lorsqu’il fait froid, l’idéal est de s’échauffer à l’abri dans un gymnase, un préau à l’abri du vent afin de préparer le cœur, les poumons et surtout les muscles à un effort par temps frais ou froid. Il faut donc privilégier un échauffement progressif afin de laisser le temps à l’organisme d’augmenter sa température interne et ainsi éviter les blessures.

S'hydrater

Le froid sec favorise la déshydratation, notamment au niveau des voies respiratoires. « N’attendez pas d’avoir soif pour boire », rappelle le médecin. Pour les sorties longues de marche nordique ou marche active d’une heure à une heure et demie, on prévoit un apport en glucides (barre de céréales, fruits frais, oléagineux, compote). En récupération, on conseille un apport en sodium et potassium sous forme d’eau gazeuse, ainsi qu’un apport protéique (produits laitiers, fruits oléagineux).

Adapter sa pratique 

S’il n’y a pas de recommandations particulières sur la température limite, le médecin du sport rappelle que « tout est une question d’adaptation. On peut remplacer la course à pied par de la marche rapide s’il fait -5°. Dans tous les cas, nous conseillons à nos patients de réduire l’intensité, la durée et la fréquence de leur pratique sportive s’il fait très froid ». À défaut de réaliser son entraînement habituel, continuer de bouger l’hiver (marcher, par exemple) est bénéfique pour la santé.

Article rédigé par Elodie Sillaro, pour le magazine Côté Club#53

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