Le sport en entreprise ne rime pas toujours avec activité au bureau ou en salle d’entreprise. Ainsi, le Codep 94 du Val-de-Marne a repris, à la rentrée, ses séances d’échauffement développées sur les chantiers même de deux entreprises de BTP du groupe Eurovia.
« Il y a trois ans, le Coreg EPGV Île-de-France avait été démarché par le groupe EUROVIA pour proposer des séances d’échauffement à ses ouvriers, raconte Mehdi Vigneron, Conseiller de Développement du Codep 94. Le Coreg a transmis l’information à ses Codep(s) et chaque département a choisi de répondre ou non au projet. »
Le Codep Val-de-Marne, lui, a sauté sur l’occasion. « Travailler sur un chantier est une activité professionnelle pouvant être associée à une activité physique intense, poursuit le Conseiller Développement également animateur sportif EPGV. Un échauffement de 10-15min, avant la prise de poste, est donc une étape primordiale ». Pour faire les choses correctement et pour que les ouvriers puissent s’échauffer en toute sécurité, le Codep 94 s’est lancé dans la réalisation d’un livret éducatif illustré des différents gestes et postures à réaliser pour suivre un échauffement efficace. « Tous les matins, le corps se réveille à froid, ajoute Mehdi Vigneron. Les articulations sont peu mobiles (comme rouillées), les muscles sont raides, le coeur est au repos et la respiration est lente. Afin de mettre le corps dans une condition optimale et pour réduire l’apparition de blessures, il est important de faire monter la température corporelle, d’augmenter le rythme cardiaque, de mobiliser et fluidifier les articulations et de préparer les muscles et les tendons aux conditions de travail. »
Résultat : ce livret de 10 pages propose des exercices comprenant des étirements des muscles des épaules, des pectoraux dorsaux, biceps et quadriceps, un travail sur la posture, un réveil articulaire, du cou jusqu’au bout des doigts, un travail cardio-respiratoire, des flexions ou encore des exercices de poussée, tous adaptés au travail des ouvriers sur leurs chantiers.
Article écrit par Vincent Rousselet-Blanc, pour le magazine Côté Club #49.
