Psychomotricité, l'éveil à l'activité physique

La pratique d’une activité physique est essentielle pour le bon développement physique et psychologique d’un enfant. Voici pourquoi elle doit faire partie intégrante de son apprentissage psychomoteur dès le plus jeune âge. 

 Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), nos chères petites têtes blondes devraient faire au moins 180 minutes d’activités physiques diverses à intensité différente, dont au moins 60 minutes d’intensité modérée à forte tout au long de la journée. Or avec la surconsommation d’écran, les enfants de 3 à 17 ans y sont connectés trois heures en moyenne par jour. Des heures de sédentarité auxquelles il convient d’ajouter celles passées en position assise, notamment en poussette, ou allongée lors de la sieste et du temps de sommeil. Pour le docteur Alexandra Fortier, pédiatre, « tout ce temps passé de manière inactive n’est pas du temps passé dehors à courir, sauter, grimper, monter, descendre, rouler, lancer… comme ils devraient le faire. Résultat, l’obésité chez l’enfant est en constante progression. Elle l’est d’autant plus si la prévention n’a pas été faite dès le plus jeune âge. La force de notre fédération réside dans sa pluralité disciplinaire contrairement aux autres qui sont sur la mono activité, lance Remi Jacquemard, cadre technique national de la FFEPGV. Nous éveillons l’enfant à l’exercice physique. Ce qui va lui permettre, plus tard, de s’inscrire dans une situation corporelle pour les années à venir. »

DE 9 MOIS À 3 ANS, EN ROUTE VERS LA DÉCOUVERTE

À cet âge, les tout-petits explorent, prennent, jettent, reprennent, touchent à tout, et leur champ d’exploration s’élargit au fur et à mesure qu’ils apprennent à se déplacer seuls. « Plus on leur apprend à faire des choses, plus on stimule les connexions entre le cerveau et les muscles. C’est à cet âge, qu’ils emmagasinent le plus, précise Alexandra Fortier. Entre 10 et 20 mois, ils prennent conscience et confiance en ce qu’ils font. À 18 mois, ils montent et descendent à 4 pattes. » Si leurs mouvements paraissent désordonnés et parfois inutiles, ils commencent à développer leur motricité fine. « Vers 2 ans, ils montent et descendent les escaliers en se tenant. À 2 ans, ils tirent derrière eux des objets divers et variés et tapent dans un ballon. » Les progrès psychomoteurs sont importants pendant cette période. « Les séances de gym volontaire 9 mois 3 ans de la FFEPGV, qui se déroulent sous forme de jeu, les aident à prendre conscience de leur habilité motrice en plein développement, ajoute Remi Jacquemard. Le deuxième intérêt réside dans la relation enfant-parent. Ce qui intéresse fortement l’Agence Régionale de Santé (ARS). »

LES 3-6 ANS, CAP SUR L’AUTONOMIE

Ça y est! Ils tirent au but, sautent à cloche pied, pédalent sur une bicyclette avec les petites roues latérales vers 3 ans. Puis ils roulent sans vers 5-6 ans et lacent leurs chaussures et boutonnent leurs vêtements vers 6 ans. La coordination des gestes et l’habilité manuelle sont encore hésitantes, mais ils sont capables de certaines “performances”. Les phénomènes de répétition sont importants, ils permettent de bien ancrer un savoir- faire avant de passer au suivant « L’activité physique en groupe leur apprend aussi la socialisation, précise Alexandra Fortier. Ils apprennent qu’ils ne sont pas seuls et qu’il y a des règles à respecter. Les caractères se forgent pour le futur. » Dans les situations pédagogiques qui sont proposées à la FFEPGV conclue Remi Jacquemard, « on va chercher non seulement l’autonomie et l’initiative dans leur activité mais aussi le respect des consignes données ainsi que le respect de l’autre dans ses pratiques. La collectivité permet aussi le développement du citoyen de demain. »

Article rédigé par Clarisse Nénard pour le magazine Coté Club #57

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